Standard Operating Procedure – La critique

Standard Operating Procedure, un documentaire percutant sur la prison d’Abu Ghraïb réalisé par Errol Morris qui gagnera un Silver Berlin Bear voit tout d’abord le jour en Allemagne dès le début Février en 2008. Distribué par Sony Pictures Classics ainsi que Participant Media, le documentaire nous dévoile d’une façon crue, la réalité des prisonniers irakiens.

Le producteur Errol Morris détenteur d’un Oscar, on ne pouvait qu’attendre de film, un autre documentaire réussi. Avec The thin blue line, en 1989 et de The Fog of War, en 2003 , on ne se voit pas dépaysée par l’atmosphère de guerre, de la torture et du gouvernement. Standard Operating Procedure nous présente la prison d’Abu Ghraïb et ses prisonniers ainsi que des soldats américains.

Tout au long du film, on peut apercevoir les sévices que les détenus se voient infligés. Pour la plupart, enfermé sans raisons, les hommes séquestrés sont tenus en position de stress afin d’obtenir certaines informations. Leur torture ne s’arrête pas là : en plus d’être attachés et nus, ils portaient leur sous-vêtements sur la tête et on allait jusqu’à les faire ramper sur le sol, une laisse au cou.

La narration du film, est constituée pour la majorité de ces mêmes soldats américains qui ont vécu à Abu Ghraïb durant la période de guerre. Aujourd’hui condamnés à plusieurs différentes sentences, ils témoignent de leur expérience et de leur opinion sur la situation. En plus d’explications des militaires en fonction, on voit plusieurs séries de photos que certain d’entre eux ont pris lors de ces «activités».

C’est grâce ces photos, que le gouvernement à découvert la troublante vérité. Avec ce scandale, les américains ont vu leur réputation se ternir en un instant. Même avec la cruauté de leurs actions et le recul de leur séjour en prison, certains sous-officiers n’ont pas vu comment ils auraient pu agir différemment et ne vivent avec aucun remords…

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